Candidature d'Archambeaux

Je vous contacte afin de pouvoir me mettre au service de mon comté, dans ce que j'estime humblement être ma branche de compétences, la diplomatie et tout ce qu'elle comporte : quête du renseignement et de la rencontre sur les forums dédiés, rédactions de rapports, établissements de liens, d'initiatives, et de traités entre les différents acteurs... Bref, il me semble que ce travail est celui qui me correspond le plus, si j'ose dire.

Je sais la dose de sérieux et de tenue qu'implique le travail de diplomate, et je ne souhaite qu'avoir l'occasion petit à petit de démontrer, et mon attachement au Maine, et ma compétence propre.

(HRP: je suis nouveau né ici. Mais il y a 2 ans, j'avais eu une autre vie dans les RR. J'avais alors pu être attaché diplomatique du Berry, un boulot littéralement passionnant. Enfin, bref, c'était une autre époque ^^ )

En espérant que ma missive saura trouver une écoute, et des réponses,
Et avec tout mon humble respect et mon plus grand dévouement,

Archambeaux

Citation :

De nous Bezuto Le Verdier , en tant que Chancelier du Maine
A vous Archambeaux

Veuillez recevoir et accepter toute mes salutations .

Nous avons pris connaissance , de votre missive qui nous à été transmise , et l'avons étudié vous m'avez fait cette impressions de savoir de quoi vous parlez et ceci est appréciable , hors je n'ai jamais eu le plaisir de vous croisé en Maine ,ou autre , sachant très bien que nous ne pouvons être partout , je vous invites à venir vous présenter en notre Chancellerie , afin de faire plus ample connaissance , et de déterminer mon choix vis à vis de votre candidature .

Cordialement

fait le 13/02/1460 au Mans

Chancelier du Maine

Je prendrais dont le temps de me présenter plus avant en la Chancellerie. A nouveau, je vous dois mes remerciements pour votre écoute et votre réponse si prompte.

En espérant croiser votre personne le plus hâtivement possible,

Archambeaux

Arrivée devant l'arche d'entrée de la Chancellerie, Archambeaux s'avança d'un pas déterminé et alerte entre les gardes de faction, les saluant aux passage. Il emprunta les couloirs sinueux menant au cœur du batiment.

Se renseignant au passage sur l'endroit où quérir une entrevue avec les services de recrutement du Chancellier il fût placé devant une porte ouvragé en ébène, qui semblait devoir refermer les réponses à sa candidature. Impressionnée par l’apparat de l'endroit, il quémanda de l'aide au page, et lui demanda d'annoncer à qui de droit sa venue et sa présentation :

"Veuillez si vous le pouvez, annoncez la venue d'Archambeaux, Humble habitant lettré de Montmirail, ci-devant résidant du Comté du Maine et dévoué à celui-ci, souhaitant présentez ses hommages au Chancellier Bezuto, et lui présentez plus avant sa candidature aux tâches que l'on saura peut-être lui accordé."

Dans le silence qui suivit, le page disparaissant de l'autre côté de la porte, Archambeaux espéra de tout cœur pouvoir faire bonne impression. Il tenait dans sa main droite une lettre enluminée dans laquelle il avait cru bon de devoir faire figurer en la réalisant, les quelques petites connaissances et compétences qu'il pensait être siennes.

Bien que de basse extraction social, il avait eu très tôt le goût des lettres et de l'échange, et au grès des migrations de voyageurs qui s'étaient présenter chez ses parents pour quémander auberge et hospice, il avaient essayer de s'enrichir de l'apport de leur rencontres, en étudiant leurs différentes langues, et leur point de vue sur les politiques de leurs chefs régnants. Une grande curiosité l'avait pousser à échanger avec des voyageurs de Guyenne, de Normandie, et d'outre-Manche, ce qui lui permettait de pouvoir comprendre les différents patois et dialectes parlés par ces derniers.

Mais désormais, il avait troqué sa frêle assurance contre la crainte de ne point pouvoir trouver sa place, tandis qu'évanescent, son rêve de travailler pour la Diplomatie du Maine flottait au dessus de lui...

Intimidé par la posture d'autorité du Chancelier, et par la magnificence de son mantel brodé, Archambeaux, prit une seconde pour ancrer bien ses pieds dans le sol, et commença à parler:

" Comme annoncé, je vis donc à Montmirail. Je suis cultivateur de blé depuis peu, et ma vie me plaît assez dans le Comté. Si je sollicite votre avis en vous présentant ma candidature, c'est que je crois réunir en ma personne des compétences et des qualités qui ne seraient pas impropres aux taches dévoués au travail d'ambassadeur. "

Il passa sa main sur son front, et continua :

" Je rêve de pouvoir travailler ici, pour le Comté, depuis que je suis tout jeune déjà. J'ai le goût des rencontres, et du dialogue. Je suis lettré, et me débrouille avec aisance pour rédiger missives et rapports, j'en ai déjà fait l'expérience chaque fois que mes contemporains m'ont sollicités. Je suis loyal, et sérieux dans les tâches que j'aborde."

Puis, il pensa à rajouter, non pour faire excès de zèle, mais pour faire comprendre qu'il essayait de prendre celà par le bon bout :

"j'ai lu la charte des ambassadeurs, et les texte de lois qui régissent notre beau Comté. J'espère qu'il vous plaira de croire que je l'ai fait avec sérieux. "

Archambeaux s'arrêta donc et respirant lentement, attendit la réponse du Chancelier avec un zeste de stress...

S’asseyant, et prenant un instant pour déguster son verre, Archambeaux relâche sa tension, et se met à sourire :

"Désolé, si j'ai paru un peu rigide dans ma présentation, vous savez, l'envie de bien faire... Merci pour le verre, excellent."

Il boit une gorgée, puis continue :

"Donc, en évitant d'être par trop scolaire, le Maine est un Comté sous l'autorité direct de la Reyne puisque faisant partie du Domaine Royal, mais administrée par notre Comtesse Karyaan qui représente en quelque sorte l'autorité Royale par elle même.

Le Maine est situé, position évidemment stratégique et donc sensible par les temps de guerre latente que nous vivons, entre le Duché de Bretagne, et l'Ile de France, une sorte de carrefour entre les deux belligérants.

En tant que Mainois, cette position sensible implique, je l'imagine aisément, d'être très au fait des remous du conflit latent, et de la trêve actuel entre la Bretagne et nous. Sur le Maine, en lui-même, nous sommes évidemment un peuple et une culture à part en elle même, du Mans où se trouve l'évêché, à Montmirail, en passant par Mayenne et Laval, avec notre devise d'ailleurs : "Fierté, Justice et Honneur."

En ce moment, le Comté connait des difficultés économiques, manque de liquidité et de production de blé je crois, qui sont communes à l'ensemble du Domaine Royal, en partie à cause du conflit.

J'oserai dire surtout que j'entretiens avec le Maine un rapport plus personnel, en lien avec l'affection que j'ai pour Montmirail, mon lieu de naissance, et le lieu où j'ai fait mes premières rencontres..."

Archambeaux se racle la voix, presque gêné, puis avec sourire:

"Désolé, trop personnel, mais c'est en quelques sorte de cette manière que mon attachement pour le Maine se symbolise."

Archambeaux fût heureux de pouvoir démontrer son envie. Il répondit avec enthousiasme :

"Non, je n'ai point de préférence quant à cet localisation, je souhaite juste pouvoir servir là où l'on aura besoin de moi éventuellement."

Puis de sa plus belle plume, il s'attabla à un petit bureau contigu au bureau du Chancelier et rédigea une missive de félicitation fictive pour pouvoir répondre à la demande de ce dernier. N'ayant pas encore le nécessaire pour enluminer à juste effort sa lettre, ni pour la cacheter ou y fixer une signature digne de ce nom, il souhaita juste que le Chancelier en tiendrez compte dans l'évaluation de son essai:

"

Bien je penses qu'il n'y a plus rien à démontrer

le rouquin hocha la tête en souriant

Excellence , oui j'ai bien dit Excellence , bienvenue en nos locaux en tant qu'ambassadeur , du Maine j'esperes vous voir faire preuves de la ferveur à laquelle j'ai assister le Très seuil sait que nous en avons besoin .

Bienvenue !

Archambeaux ne sût que dire, il était si heureux, et si reconnaissant...

" Merci, je ... Merci ! "


Il espéra ne pas décevoir la confiance qu'il lui était accordé, et s'inclinant devant le Chancelier, il dit encore une dernière fois :

"Merci !"