[RP] Bureau de l'Ambassadeur

Invité

Discussions entre l'Ambassadeur et son homologue mainois.

Invité

Lolpapa entra dans son bureau, posa ses affaires et commença immédiatement a vérifier les archives. Le étagères étaient vides, signe que les relations entre le son duché et le Comté du Maine n'avaient pas été beaucoup explorée.
Seul un traité de collaboration judiciaire existait entre eux.

Il fit mander un valet. Un jeune homme arriva sur le champ.

Jeune ami, pourriez-vous indiquer à mon homologue ou à votre Chambellan que dès qu'une disponibilité apparaitra dans leurs agenda, j'aimerais le ou les rencontrer. Il me semble qu'il y a fort à faire entre nos deux régions et que plus tôt nous nous y attèlerons mieux cela sera pour nous tous.

Sur ce il commença a parcourir les documents qui étaient à sa disposition.

Invité

[Bureau du Chambellan]

Excellence ! L'ambassadeur de Champagne vous demande en son bureau !

Sursaut Bellecourien et oeillade sévère posée sur le page. Combien de fois devrait-elle luy enseigner les mesmes choses, à celuy-là ? Il faudrait qu'elle s'en sépare au profit d'un autre, plus attentif aux ordres, iceluy !

Théodule ! Je t'ais jà dit de frapper avant d'entrer, et d'attendre réponse plutost que de pousser la porte tel un sauvage ! C'est la dernière fois que je te le dis, souviens t'en !

Le dict page baisse la teste, encore essouflé de sa course. Il n'ose plus dire mot, luy qui d'ordinaire estait grand bavard.

Et bien ? De quoi s'agit-il ?

C'est... C'est... l'Ambassadeur de Champagne, Excellence. Il... Il souhaite vous parler...

Hochement de teste et geste désignant l'huis à peine refermé.

Bien, merci. Tu peux disposer, Théodule.

Le jeune garçon ne se le fait point dire deux fois, tandis qu'Eloin quitte son bureau pour celuy de l'ambassadeur.

[Bureau de l'ambassadeur champenois]

Porte contre laquelle elle toque deux fois, avant d'entrer, et de refermer la porte derrière elle.

Bonjour, Excellence. J'espère ne point vous déranger... Théodule, le page, m'a confié que vous souhaitiez une entrevue ?

Invité

Lolpapa se lève pour accueillir le Chambellan.
Le colosse fit le tour de son bureau pour venir s'incliner devant-elle.

Madame, c'est un joie de vous rencontrer.

Lui offrant de s'asseoir, il retourne à son bureau.

Tout d'abord et tant que nouveau venu je tenais à vous présenter mes hommages et à vous remercier pour votre accueille. D'autant plus que ce lieu flambant neuf est des plus agréable.

Se replaçant sur sa chaise

Pour le reste je n'irais pas par quatre chemins. Nos deux régions ont peu collaborées par le passé, par manque d'ambition ou de présence je ne sais pas, mais il apparait qu'il existe un certain vide à combler me semble-t-il.
Nous n'avons apparemment qu'un accord judiciaire là ou des accords commerciaux pourraient être utiles aux deux parties.

C'est dans ce cadre là que je souhaitais vous rencontrer. J'aimerais que nous mettions en chantier, avec votre accord évidemment, une série de réflexions sur les collaborations possibles entre nos deux régions. Évidemment si ces réflexions venaient à être fructueuses nous pourrions alors éventuellement sceller certains accords.

Pour information et suite à ma venue, notre CACE à déjà souhaité entrer en contact avec le votre. Il semble que la piste commerciale soit la plus crédible aujourd'hui.

Voilà. Je souhaite donc avoir votre sentiments sur la question.

Invité

Eloin passait dans tous les bureaux de chaque ambassade françoise afin de déposer un message.

Citation :: Excellence,

En vertu des mesures du Grand Deuil Royal mis en place il y a peu par le Grand Chambellan de France,
Et ceci dans un but uniquement informatif,

Nous souhaiterions savoir si vous avez ordonné des mesures supplémentaires à celles de l'ordonnance royale,
Et si oui, lesquelles ?

Nous vous assurons que vos réponses resteront secrètes et ne donneront lieu à nulle critique.

Cordialement,
Eloin Bellecour,
Chambellan du Maine.

Invité

Encombré d'un carton débordant des dossiers courants l'ambassadeur de Champagne vit passer le chambellan du Maine.

Ah votre excellence j'allais justement passer vous voir.
Je tenais a vous informer que pour des raisons personnelles je dois renoncer à ma charge d'ambassadeur.
Comme vous le voyez, je fais mes valises dans l'heure.
Je suis navré de ce désagrément mais un nouvel ambassadeur me remplacera sous peu.

Pour ce qui est de votre question, j'avoue ne pas en avoir la réponse et vous invite a poser directement la question à notre chambellan si la réponse revêt un caractère urgent.

Qu'Aristote vous garde ma dame.

Lolpapa replongea dans ses cartons

Invité

La chambellan remarqua que son homologue vidait son bureau, et hocha la teste en oyant ses paroles.

J'attendrais vostre remplaçant, lors, cette question n'étant nullement urgente.

Je vous souhaite bonne continuation, et que Dieu vous garde.

Puis elle quitta le bureau après avoir salué une dernière fois l'ambassadeur.

Invité

Invité

Deoran entra dans son office avec curiosité et prit le temps d'explorer un peu ce nouveau bureau... Elle remarqua, posés sur la table, des parchemins oubliés datés de plus d'un an... Diantre, n'y avait-il eu aucun ambassadeur champenois ici depuis tout ce temps ??

Invité

Contact établi avec la Champagne.

Invité

Citation :: Bonjour à vous Excellence,

Je vous pris de bien vouloir excuser mon délai de réponse. Je suis très occupé en ce moment, me trouvent en Orléans pour encore 2 semaines.

Et je m'excuse de nouveau de m'être emballé. Je suis Marvix, ambassadeur appointé à votre région. J'espère que votre acceuil à l'ambassade fut chaleureux. Malgré mon indosition à vous parler directement, sachez que je resterai toujours informé si vous souhaitez me contacter.

Invité

Citation :: Excellence,

Je prends bonne note du pli reçu. Vostre indisponibilité vous est bien entendu toute pardonné.

J'attendrai donc le moment demandé et vous ferai parvenir mes besoins par missive au plus tôt.

Cordialement,

Cerberos d'Armantia,
Ambassadeur de Champagne

Invité

Citation :: Excellence,

Au vu de votre activité passive, je me questionne sur votre présence en vos murs et la réelle motivation qui vous habite. N'ayant pas enregistré de démission de votre part ni de signe de vie, je suppose votre désertion de l'Ambassade du Maine.

Si par malheur, je me trouve dans l'erreur, je vous sais gré de m'en informer au plus vite.. Et de remédier au vide causé par votre absence dans mon bureau.

Cordialement,

Ambassadeur de Champagne

Invité

Les derniers événements mainois la faisaient courir dans tous les sens. Alors qu'elle se dirigeait vers la Bourgogne avec Rheanne en vue de passer le flambeau et de prendre du repos bien mérité, un courrier alarmant était arrivé de son Comté. Depuis, tout s'était enchainé très vite. Il avait fallu gérer la crise, prendre la mairie, prendre le château, reprendre la mairie à cause d'un maire fantôme, organiser les défenses... En gros, elle ne s'était pas arrêtée, et depuis la veille, elle se retrouvait même maire du Mans sans trop savoir comment c'était arrivé.
Également, elle s'était longuement entretenue avec Rheanne et avaient décidé toutes deux que le temps n'était peut-être pas venu, en ces temps troublés, de quitter sa place.
Depuis, Erwelyn menait une grande réflexion sur l'organisation de la Chancellerie, et petit à petit les idées avaient germées, d'autant plus qu'il fallait composer avec l'absence d'Ephrem, le départ en retraite de Nathan, et la nouvelles du décès de Marvix qui lui était parvenue cette même semaine. D'ailleurs, son intendant venait de lui apporter missive envoyée par l'ambassadeur champenois, qui souhaitait avoir des nouvelles de feu l'ambassadeur mainois.
Elle prit donc sa plume et se mit à rédiger un courrier à son attention, qu'elle confia ensuite à un page pour l'envoi.

Citation :: Excellence,

j'ai bien pris note de votre missive.
Je dois malheureusement vous annoncer le décès de notre ambassadeur en charge de la Champagne, messire Marvix.

Également, vous devez être au courant des événements déstabilisant qui sont survenus en Maine. De fait, vous imaginez bien que le conseil comtal et l'équipe diplomatique est en ébullition.
Vous aurez donc dès maintenant à traiter avec moi-même ou avec notre vice-chambellan en ce qui concerne la Champagne.

Cordialement,
Erwelyn
Chambellan du Maine

Invité

La tournée des bureaux continuait. Après la Guyenne, elle avait décidé de se diriger vers la Champagne. Drôle d'itinéraire lui aurait dit sa Cheffe. Là prouvait le peu de sens d'orientation dont savait faire preuve la Vice Chambellan.

Il y a plusieurs jours, elle avait reçu l'ambassadeur champenois en compagnie d'Erwelyn. Enfin, disons plutôt que Rheanne avait bien joué son rôle de potiche dans un coin du hall à s'en décocher la mâchoire. Et donner de l'Excellence par ci, de l'Excellence par là. Elle croyait tenir son rôle à merveille.
Mais sa Cheffe n'avait pas eu l'air convaincue et avait même tenu à ce qu'elle se frotte pour réellement au dur métier d'ambassadeur. Et la brune d'hériter de 4 provinces. Et en bonus, quelques relations avec certaines provinces du DR.

Alors elle arpentait les couloirs et les sombres recoins de la Chancellerie à la recherche de ses homologues plus ou moins lointains.

Le bureau de la Champagne !! Elle y était enfin. Ne sachant si l'Excellence champenoise était encore en Maine, elle toqua quelques coups brefs à la porte dudit bureau en attendant une hypothétique réponse.

Invité

L'Ambassadeur était dans une phase d'interrogations. Garder le Maine ou démissionner, purement et simplement ? Bonne question, et celle-ci restait depuis quelques jours déjà en suspend, narguant l'homme tout de noir vêtue d'un impétueux et constant agacement. L'histoire était désagréable. En effet, ses fonctions le forçaient toujours à plus de présence en Champagne, et le Castel Diplomatique devenait une affaire de seconde importance pour lui.

La Procure lui avait été ôté, à son plus grand soulagement. Mais la période qui avait régné auparavant l'avait tenu éloigné des engagements qu'il avait prit et accepté en toute connaissance de cause. Hors de question de faire souffrir une Ambassade d'un mauvais comportement. Le papier pouvait être signé dans l'heure, il était fin prêt, rédigé en bonne et due forme.

La plume glissait dans une frénétique agitation, grattant le vélin comme si elle désirait la marquer au fer rouge. L'encre sombre laissait une série de lignes soignées et fines. A l'image de son Maitre. Soudain, un coups... Puis deux. Un individu désirait s'entretenir avec lui de toute évidence. Il se leva, puis se dirigea vers la porte, faisant tourner la poignet d'une main pour accueillir de l'autre son hôte.

Réhanne apparut dans l'embrasure de la porte. Il la salua d'une révérence, puis s'écarta pour laisser la jeune femme pénétrer dans son bureau.

Votre Excellence, le Bon Jour... Quelle surprise de vous voir ici.

Mais entrez donc ! Peux-être pourrai-je vous offrir une boisson..?

Invité

Rheanne n’eut pas à attendre bien longtemps. La porte s’ouvrit laissant place à l’ambassadeur champenois qui l’invita à entrer plus avant dans son office. Elle répondit à sa révérence d’un hochement de tête. Par Aristote, qu’elle avait horreur de cette partie du protocole. Mais elle devait elle aussi d’y plier… Alors elle l’imita en lui offrant une légère révérence exécutée d’une légère flexion des genoux et écartement mesuré de jupe. Cela suffirait, il était hors de question de s’étaler comme une crêpe sur le seuil.
Elle répondit à sa salutation avec un sourire de diplomate, sourire de circonstance, légèrement crispé. Ce n’était pas dans sa nature de fendre ainsi son visage à tout va mais sa Cheffe lui avait dit que c’était le seul masque qu’elle était autorisée à porter en ces lieux.

Je vous souhaite la bonne journée, Votre Excellence.

Quelques documents épars sur le bureau, une plume et un encrier, le tout semblant avoir été suspendu. Apparemment, la vice chambellan venait d’interrompre un diplomate en pleine action. Ce qui en soit était bon signe. Il valait mieux pour lui qu’elle le dérange ainsi qu’en train de roupiller sur sa table d’écriture avec la plume imprimée sur la joue…

Se pourrait-il que je vous dérange ?
Une boisson ? Ma foi, pourquoi pas ? Avez-vous amené avec vous quelques spécialités de votre province ?

A ce train là, si elle acceptait toutes les invitations à boire des diplomates, elle aurait tôt fait de devenir aussi alcoolique que sa Cheffe. Donc finalement, ce n’était pas entièrement sa faute à la Lynette. Bon sang, ce poste lui semblait désormais bien dangereux…

J’espère que la surprise ne vous est pas désagréable. Je me permets de venir présentement pour vous informer des nouvelles dispositions prises par notre Chambellan Erwelyn. Nous restructurons quelques peu nos affectations et je suis désormais votre homologue.

Pour une restructuration, c’en était une !! Rheanne qui se plaisait à jouer le toutou de la supra cheffe était maintenant en charge de provinces. Maudite restructuration…
Elle sourit au champenois. Pour sûr, elle aurait pu hériter de pire homologue. Un nabot boiteux, borgne et bavant. Non honnêtement, celui-ci semblait prendre soin de lui et le Très Haut lui avait donné une base honorable. Elle l’inspecta de pied en cape. Mais cette maraude de se vêtir de noir. Comme le jour de son arrivée en Ambassade. Et cela avait quelque peu frappé la brune, lui rappelant étrangement un autre personnage. Pourtant un peu de couleur aurait pu amoindrir cet air supérieur qu’il affichait. A moins qu’il ne soit en deuil...

Ainsi vous n’aurez qu’à me mander pour quoi que ce soit. A moins que vous ne préféreriez traiter avec notre Chambellan ?

Les yeux noirs légèrement plissés, sourire vague, elle voulait montrer à son interlocuteur qu’elle ne souffrirait pas de devoir céder la place à sa supérieure. Asseoir sa position de Vice. Voilà les résolutions qu’elle avait prises il y a quelques jours. Et même si elle était loin de se sentir prête, elle ne voulait en rien le montrer aux ambassadeurs qu’elle avait en charge. Si un jour elle devait accepter le destin que certains lui intimaient, il lui fallait dès à présent s’affirmer. Pas de là à pousser Mémé Lynette dans l’escalier mais rien que pour s’habituer elle-même.

Et à regarder le Champenois aussi raide et fier dans ses sombres atours, elle venait de se persuader de mettre en action ses projets. Parce qu’elle le valait bien elle aussi.

Invité

Une fois la porte refermée, l'Ambassadeur n'avait plus cessé de suivre du regard son interlocutrice. Les détournant parfois, il n'était pas question de la mettre mal à l'aise, là n'était point ses intérêts. Il semblait alors reporter de temps à autre son attention sur un objet quelconque de la pièce, l'observant comme s'il était dotée d'une importance cachée, puis d'en revenir à la jeune femme devant-lui. En bon Diplomate, l'homme offrit au Vice-Chambellan la possibilité de s'assoir, juste pour voir sa réaction. Si elle prenait place, la scène serait plaisante à voir, la bienséance indiquant en effet de devoir attendre que son hôte fasse de même, si ce n'était point le premier.

Mes bagages doivent effectivement renfermer pareille boisson.

Son visage afficha un mince sourire, plus de circonstance. L'homme en noir fit attention de ne jamais tourner entièrement le dos à Réhanne, offrant sans ne cesse une partie de son visage. Un coffret en bois trônait sur un meuble servant pour l'occasion de buffet. Il l'ouvrit avec précaution, puis en extraya la-dites bouteille de vin qu'il déposa sur le bord.

Vous pouvez aisément être mon homologue, Excellence, je n'ai aucun doute quant à la bonne réflexion de votre supérieur et le bon jugement placé en vous au vu de la confiance dont elle vous confie.

Le boucha émit un "plop" sonore, deux coupes furent présentée et le liquide se versa précipitament à l'intérieur. D'un coup de poignet habile, il retint la dernière goutte de tomber, puis reposa le vin. Il se saisit ensuite ds deux verres pour en présenter un au Vice-Chambellan.

Une impression lui revenait. Elle n'avait pas changé malgré le temps qui l'avait séparé de sa semi-retraite, lors de son départ l'an dernier des Ambassades. La vie était un jeu. La politique en faisait partie, de même que la Diplomatie. A la seule différence que ce dernier constituait un loisir pour l'homme en sombre.

Trinquons donc ! Au Maine, à la Champagne, et au Roy !

Levant son verre, un sourire en coin apparut au coin de son visage. C'était repartie pour un tour... Ferait-elle attention de boire après lui ? Hmmm... Le voilà qui retrouvait sa fâcheuse habitude de tendre un... Ou deux pièges dans l'échange...

Invité

(...)

Invité

(toutes mes excuses)

Dès que la porte fut refermée derrière elle, Rheanne sentit un malaise l’envahir. Même si elle aime les grands espaces, elle n’avait jamais ressenti une telle gêne dans un endroit clos. Le bureau recélait-il de curieuses ondes ou des relens de présences antérieures.

Toujours était-il que la brune sentit rapidement ses joues s’empourprer avec la désagréable sensation de manquer d’air. Pourtant ce bureau ressemblait à tous les autres. Rheanne limitait les mouvements de tête, l’impression que celle-ci virait attirait la nausée.

Se concentrer sur le diplomate, peut-être que cela l’aiderait à ne pas chavirer et tomber en pamoison sur le sol. Sourire de plus en plus crispé. Elle fixa le Champenois mais le malaise persistait. Pour ne pas dire qu’il augmentait.

Et puis qu’avait-il à la regarder ainsi ? Se pouvait-il que le malaise se lise sur le visage de la Vice Chambellan ?
Il lui montra un fauteuil et l’invita à s’asseoir. Elle ne put espérer mieux. Elle n’aspirait qu’à cela, poser son séant afin que ses jambes ne se dérobent sous elle. Mais les coups d’œil et surtout le sourire que le diplomate affichait intriguait Rheanne. Il semblait s’amuser de la situation.

Mais déjà, il se dirigea vers un meuble de la pièce et revint avec une bouteille. Alors même que le malaise s’accentuait, elle ne pouvait résolument pas s’écrouler sur le siège offert. Un relens de bon sens diplomatique ou bien une paralysie passagère ? Plus certainement la deuxième option vu que les seuls usages de bienséance dont elle avait connaissance résidaient en une révérence perfectible en guise de salut et des « Excellences » à tout va.

Elle le regarda, captivée ou tétanisée, alors qu’il débouchait ladite bouteille. Puis il lui présenta un verre. De vin résolument. Rheanne sourit en guise de remerciement. Pour sûr qu’elle avait besoin de se rafraîchir. Mais c’était du vin tout de même et elle n’était pas certaine que cela puisse arranger son état. Si la coupe avait renfermée une eau fraîche, elle aurait plongé ses lèvres de suite sans demander son reste comme l’aurait fait la misère sur le monde.

Mais le vin n’était pas le bon remède. Mais que pouvait-il bien se passer pour qu’elle soit dans cet état-là ?

L’invitation à trinquer parvint de façon très lointaine aux oreilles de Rheanne. Le regard insistant et le sourire en coin de l’homme en noir brouillèrent définitivement les sens de la vice chambellan.

La coupe pencha dangereusement sur le côté et le contenu rubicond se déversa sur le sol. Les doigts lâchèrent finalement le verre qui explosa arrivé à terre. Rheanne dans un réflexe tendit la main vers l’interlocuteur et lui agrippa l’avant bras pour stopper la dangereuse descente.

Un léger murmure avant de s'écrouler.

Excellence...

Invité

(les clés ayant été retirées à Ljd Rhéanne, le RP s'arrête donc là...)

Citation :

A Feuilllle, Chambellan du Maine,

Excellence,

Comme vous pourrez le constater grâce aux archives en l'Ambassade de Champagne, notre présence en votre Castel Diplomatique s'atténue de jours en jours. Malgré toute la bonne volonté qui nous habite et les bons sentiments portés envers le Comté du Maine, nous nous voyons contraint de rendre nos charges à son Excellence Jeanmerlin, Chambellan de Champagne.

En effet, nos responsabilités au sein du Conseil Ducal de la Province Royale de Champagne ne nous permettent plus de consacrer toute notre énergie à l'établissement d'une entente cordiale et durable.

Cet état de fait ayant été annoncé voilà plus d'un mois, nous pensons légitimement que notre retrait n'altérera pas les relations qu'entretiennent le Maine et la Champagne.

Comme le veut la Charte relative aux Ambassadeurs Champenois, citons le passage en question :

2 - De l'autorité a écrit:: Les Ambassadeurs champenois sont placés sous l'autorité du Chambellan de Champagne, qui seul les nomme et les révoque. Ils ont donc un statut de fonctionnaire du Duché.
La révocation interviendra en cas de manquement d'un Ambassadeur à ses fonctions et à ses engagements, cités ci-après.

Toutefois, un Ambassadeur pourra renoncer à ses fonctions, un préavis de démission devant être remis au Chambellan deux semaines avant la date effective de démission.

Par ailleurs, les Ambassadeurs champenois peuvent recevoir des instructions de la part du Vice-chambellan qui les reçoit lui-même du Chambellan et les diffuse.

Ainsi, notre démission prendra effet le seize juillet de cette même année.

Respectueusement,

[RP] Bureau de l'Ambassadeur Cerberos

Vice-Régent de Champagne,
Porte Parole de Champagne,
Maitre du Cordon de Champagne,
Ambassadeur de Champagne en Maine.

Invité

Elle entra un peu mal à l'aise, après s'être faite annoncer, devrait-elle à chaque fois expliquer les raisons de ses retards à ses rendez-vous?
Elle était en fait épuisée par le travail qui l'avait presque coupée du reste du monde durant ces trois derniers jours.
Cependant, heureuse de rencontrer Son excellence Cerberos d'Armantia, elle eut un sourire non feint à la vue du Sire.
Il s'était assis confortablement

"- Bonjour Excellence, je vous remercie infiniment de votre patience, comme vous devez le savoir à présent les travaux liés aux serrureries de notre Chancellerie ont ralenti quelque peu mon action.
Je vous sait gré, Excellence, de nous avoir prévenu de votre prochain départ.
Je pense en effet tout comme vous, que Maine et Champagne ne devraient pas souffrir d'une pause de leurs relations diplomatiques, que j'espère temporaire.
Cependant, tâchons tous deux de leur organiser une suite, le voulez-vous?"

Son sourire se fit plus large...

Elle observait tranquillement le visage vaguement incliné et le regard vif de l'homme devant elle.
Il avait de lourdes charges déjà, elle comprenait son désir de mieux répartir son énergie.
Mais elle devait penser au Maine.

Invité

Le Conseiller était alors affairé sur son bureau, la plume grattant le vélin sauvagement pour le marquer d'une trace indélébile autrement que par le temps. La paperasse croulait sur le bureau, il semblait que plus le travail était acharné, plus il se multipliait. A en devenir désespéré.

La matinée avait plutôt bien commencée. Un nouveau Chambellan avait été désigné quelques jours plus tôt, paraissait-il. Sa lettre avait-elle eu bon effet ? Sans doute. Cela n'était plus de son ressort, de toute manière. Soudain, quelques coups retentissent à l'entrée. Aussitôt, Cerberos releva la tête pour inviter l'inconnu à pénétrer dans son bureau, ce qui se fit en peu de temps.
Une femme s'immisça à l'intérieur. Aucune présentation ne fut faites... Par logique, l'Ambassadeur en déduisit qu'il était en présence du nouveau dirigeant de la Diplomatie Mainoise. Qui pourrait ainsi se permettre une telle entrée à part elle ?

Le Bon Jour, Excellence.. Ravi de vous rencontrer.. Cerberos d'Armantia, mais ce détail n'a pas du vous échapper ..

Petit sourire de convenance, l'homme de noir se redressa pour accueillir son hôte. Un communiqué avait été recopié à sa demande.. Spécifiant la charge et le nom du nommé. Elle s'appelait..

Son Excellence Feuilllle, je suppose.. Nouvellement placé en tant que Chambellan de ce Comté.. Me tromperai-je ?

Mais je vous en prie, prenez donc place..

D'un signe de main courtois, Cerberos lui indiqua le fauteuil placé face à son bureau. Il prit place en premier après quelques secondes d'attente.. Par divertissement, il avait tenté l'expérience avec Rheanne... Qui avait échappé à l'essai par évanouissement. Sa sortie aura été théâtrale et digne d'entrer dans les Mémoires. Mais son nouvel homologue saurait-il attendre par respect du protocole que son séant touche son fauteuil avant le sien ?

L'idée me plait, ma foy.. Peut-être envisagiez-vous une méthode particulière..?

Invité

Mathilde toujours a trainer dans les couloirs , errait entres les ambassades du Domaine Royal à l'affut d'une moindre conversation... Tient.. par ici semblerait il que des voix viennent vibrer dans quelques cous délicats. Petit toquement très discret à la porte dans un geste au poignet souple, passage de tête dans l'antre de la porte avant de percevoir feuilllle bien-entendu ,mais également un homme, fortement élégant dans ses vêtements un peu tristes malgré tout. Mathilde tout sourire pénettra dans le bureau avant de se présenter au Sire.
Enchantée, Mathilde, Comtesse du Maine.

Elle savait que l'homologue de champagne était celui qui lui avait permis d'appuyer la demande de destitution de Rheanne bien que l'utilité n'en était que facultative. Les yeux de braises, le regard pénétrant dans sa couleur de turquoise virant à peine sur l'emeraude, Mathilde fixa son excellence dans un regard de remerciement bien que les mots qu'elle laissa echapper se gardèrent d'exprimer cette pensée.

Bienvenue à votre Ambassade icelieu, en esperant que vous trouverez l'accueil pour courtois que dernièrement.

Faisant dépecher un commis, toutes sortes de mignardises jonchèrent la table contre le mur reservée à ce type de décoration : boissons et grignotage a volonté.

Invité

"- Oui Messire, je suis Feuilllle de la Louveterie, Chambellan en Maine."

... Elle avait pensé au premier abord que le Sire, fort marri par sa prédécesseur, et plus occupé par d'autres charges nouvelles, lui signifiait simplement l'abandon courtois de ce bureau.
Elle l'avait remercié de ses communications après s'être fait annoncée.
Lorsque que Sa Grandeur Mathilde l'eut remercié pour service rendu, elle ajouta :

"- Vous êtes le bienvenu Excellence.
Je vous fait apporter de quoi vous rafraichir et vous restaurer immédiatement."

Toujours debout, la jeune femme claqua des mains doucement pour alerter le petit page affilié à ce bureau, et il sortit rapidement.
Il revint avec diligence, tenant un plateau chargé d'un flacon empli d'un breuvage ambré et de quelques verres, ainsi que d'une assiettée de petits pâtés toniques et succulents.
Quelques amandes enrobées de miel complétaient la présentation.
Le damoiseau déposa le tout sur une petite table installée près du bureau.

Elle ajouta simplement :

"- Nos Provinces se doivent avoir liens serrés, et se soutenir.
Ainsi j'espère que les relations qu'elles ont depuis fort longtemps engagé resteront et perdureront dans la sérénité.
Les évènements actuels du reste sont fort préoccupants pour tout le Royaume."

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